Focus sur (Bretagne): Jean-François Joubert

Publié le par lagrandestef

Présentation de Jean-François Joubert  par lui -même

"Je suis né à Brest, le 05/08/1969 une ville où l’on parle souvent des îles qui l’entourent, Ouessant, Molène, Sein... La mer me berce depuis l'enfance et elle s'invite souvent dans mes rêveries. Elle est Source d'inspiration, mais aussi de revenus, pendant longtemps j'ai enseigné la voile au sein de différents clubs nautiques. Désirs de voyages, de rencontres, d’océans, et ce besoin d'écrire qui s'installe, comme une évidence. Dans mes tiroirs traînent des tentatives de romans aux airs surréalistes. Des nouvelles dans les recueil du cœur, deux livres, « désirs d’îles », et « le temps d’une révolution » et en 2009 "Le mage du Rumorvan" qui lui n’est pas de cette veine-là, il est mon premier polar. Une vieille histoire – un crime non résolu à L'Aber-Ildult – gisait dans l'inconscient collectif de mon petit village de Bretagne et se déformait de bouche en bouche en bouche ; elle a été mon point de départ. Puis viens « la petite de Koort » et son côté surréaliste, ainsi que « Bleu Terre » une balade poétique."

Ses nouveautés

 

mage-du-rumorvan.jpgLe Mage du Rumorvan
de Jean François Joubert
Editions Nuits Blanches (2009)
216 pages
Polar

Résumé:
Aux confins de la Bretagne, dans le bourg de l’Aber-Ildut, un rebouteux, l’homme considéré comme le mage de la région vient d’être assassiné.  l’Ancou vient de l’emporter dans un ciel sans lune, empourpré par la lueur de flammes et de fumée méphitique. L’évènement frappe de stupeur tous les habitants du village. Qui a bien pu oser commettre un crime pareil ? Sait-il seulement les conséquences que son acte peut avoir ?Bien sûr, les uns accusent sa femme, d’autres sa maîtresse, mais personne n’en est vraiment certain, tant leurs esprits sont confits dans des croyances révolues.C’est ce que pense l’inspecteur Lavigne qui devra éclaircir cette affaire, somme toute banale. Il aura tort.
 
Un peu plus d'info et commande  sur les Editions du polar
On aurait dit que la Lune était rousse et que le soleil venait à peine de rejoindre l’autre hémisphère, quand tous les chiens du quartier se mirent à hurler à la mort. Un bien triste concert qui interrompit la nuit hivernale des habitants du petit village, mais des grognements et des gémissements exprimant un irrépressible effroi, avaient fait converger tous les regards dans le moindre recoin sombre. Ils sortaient tous de chez eux, jeunes et vieux se regroupant au cœur du bourg, les yeux rivés sur les nuages illuminés par un feu intense. Ils venaient de comprendre l’origine de ces cris inhumains qui donnaient cette impression unique d’apercevoir une esquisse de l’enfer. Lorsque cet événement exceptionnel arriva à l’Aber-Ildut, petit bourg aux confins de la Bretagne, les esprits des villageois façonnés par de vieilles légendes, surent que de terribles maux allaient les accabler bientôt. Le mage était mort. Assassiné. La rumeur circulera dès le lendemain, des murmures apeurés. Les langues se délieront bientôt, chaque villageois, convaincu de ce qu’il sait ou imagine. Et rien que du mauvais pour tous. L’inspecteur Lavigne va devoir comprendre leur personnalité, savoir ce qu’ils savent réellement. Qui avait intérêt à tuer le mage tant craint et respecté ? Quel en était le mobile ? Qui en voulait à ce point au rebouteux ?  Solitaire et taciturne, l’inspecteur poursuivra auprès d’une population qui a toujours été effrayée par la personnalité de la victime, son côté sombre, une force obscure qu’il tirait du pouvoir de l’ombre. Qui ? Sa femme ? Sa maîtresse. Le contenu de ses livres, aussi anciens que secrets ? Lavigne va livrer une bataille muette, tenter de comprendre le contexte dans lequel vit ce bourg figé dans des croyances d’un passé qu’il croyait révolues. Et il ira de surprise en surprise, jusqu'à avoir peur de son ombre.



bleu terre joubert Bleu terre- balade poétique& insulaire
de Jean François Joubert

Editions les Penchants du Roseau (mars 2010)
112 pages

A noter que ce recueil est illustré par la reproduction de pastels et aquarelles de Georges Briot

Extraits:

Melon
Lumière irréelle et beauté d’un voyage immobile. Le ciel gris épris de ce vert mystère donne son reflet au lac bleuté. Melon attend ses cygnes, et la mer, ce matin, est partie loin. Un bateau promène son sourire, cyan, sur les bords de son flanc. Son ancre posée sur la grève a des airs de Chine, cette marque du temps immuable : vérité et silence.
Presqu’île et sujet de cette ombre Océan, un voile de brume nous cacherait presque la vision de ce four. Le phare cache ses reins. Éteint, il attend la prochaine marée, la caresse dorée d’une raie ou les crocs acérés d’un chien de mer.
Sur la plage, nulle projection de déjection, une clarté marron rose éclaire nos envies de découvrir une étoile de mer : coussins, astéries, couronne d’épines ou le sublime crachat d’amiral. Ce dernier, peu royal mais léger, s’entête. L’animal digère ses mollusques, loin de nous offrir un râle ou un rot. Soulevez un caillou, vous verrez : bernard-l’ermite, petits crabes et porcelaines. Des laitues ou des algues queue-de-poulain cachent sous leurs ailes des mysis, tandis que des poux et des oiseaux survolent le tout...
Étranges nuages qui scellent les clefs de la nature, illusion de réel ou épines dans le pousse-pied, un plat de forme que j’aimerais un jour goûter...


Le Port:
Une lune écarlate éclaire quelques voiliers. Moi, je promène chien et nostalgie sur l’écran de ma mémoire. Des couleurs s’invitent. Ivre de dunes, je m’absente dans ce tableau. Les blés sont ocre jaune, la lavande respire le vert, le blanc. La terre s’inhale, de vieilles pierres de taille comptent les ans. Enfant, je courais sous les bois ; maintenant, j’attends les vents d’ouest, pour me sentir vivant. Mille fois je suis mort, pris en otage de ton absence. Alors je m’aère l’esprit en regardant Ouessant, et la mer translucide me transcende, quand je ne suis que la cendre de notre histoire d’amour. Je patiente face à la roue qui tourne. Sans montre, j’ai le temps de compter les éclats du Stiff et de mon cœur. Les nuages pourpres inventent la joie de te savoir heureuse.
Tu es ma source de jouvence et quand je pense au charme des bateaux fantômes, je sais que j’ai raison de croire à cette histoire. L’horizon me bouscule, sensible charme de l’être lumière, lui qui dessine le monde en éclairs de génie. Cette poussière qui pense me hante. Déguisé en plaie ouverte, ce paysage me transporte vers l’œil-porte de l’univers.
Demain, ta robe volera sur mon dessein...

 

D'autres extraits et commande de ce recueil sur le site Les penchants du roseau

 

 

sirenekoort_couv.jpgLa petite sirène de Koort
de Jean-François Joubert

Editions de l'écrit au livre (avril 2010)

Polar surréaliste

Résumé
Sur la planète Éris, les inspecteur Pittbull et Basset mène l’enquête, un matin la petite sirène de Koort est trouvée morte sur la plage, et c’est le début d’une collaboration entre un vieux flic et un novice, à l’aide d’un mage, ils vont trouver des pistes, tourner en rond et chercher la clef de l’énigme, une aventure palpitante aux airs surréalistes, drôle, et poétique.

Plus d'nfo sur le site de l'écrit au livre


Publié dans Bretagne

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